Décollement d’un jet s’attachant à une paroi convexe

L’angle d’attachement d’un jet à une paroi convexe est calculé à l’aide des formules des couches limites soumises à un gradient de pression longitudinal. Un exemple d’ilustration montre que cet angle augmente, à partir d’un rayon  critique comme r²′³ environ, et dépend assez faiblement du nombre de Reynolds.

Continuer la lecture

Publié dans EFFET COANDA, SCIENCE | Marqué avec , , , , | Laisser un commentaire

Mécanisme de la déviation des jets propulsifs

Annonce des inventeurs à l’Académie des Sciences.

Mécanisme de la déviation des jets propulsifs. Comptes rendus du 16/05/1955, p. 1966 et seq.

Annonce des inventeurs à l’Académie des Sciences.

Mécanisme de la déviation des jets propulsifs. Comptes rendus du 16/05/1955, p. 1966 et seq.

Annonce des inventeurs à l’Académie des Sciences.

Annonce des inventeurs à l’Académie des Sciences.

Publié dans AÉROTECHNIQUE, OBJETS TECHNIQUES | Marqué avec , , , , , | Laisser un commentaire

Action d’un jet transversal à un écoulement

Méthode de calcul du  contrôle  d’un écoulement par un jet  auxiliaire, intervenant dans une direction  transversale à cet écoulement, dont l’action  exerce un effet d’ajutage sur l’écoulement.

Publié dans MÉCANIQUE DES FLUIDES, SCIENCE | Marqué avec , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Écoulements inertes

Extrait du n°3316, mars-avril 1952, fascicule 2 de la 90e année de la revue scientifique, pp. 137-139

Définition et propriété des écoulements inertes. Par Jean Le Foll et Marcel Kadosch

Définition et propriété des écoulements inertes. Par Jean Le Foll et Marcel Kadosch. p. 137

Ecoulement inerte en variables de Lagrange. Par Marcel Kadosch. p. 138

Ecoulement inerte en variables de Lagrange. Par Marcel Kadosch. p. 139

www.marcel-kadosch.eu

Publié dans MÉCANIQUE DES FLUIDES, SCIENCE | Marqué avec , , | Laisser un commentaire

La randonnée d’Achille

Retiré sous sa tente, non loin de La Croix―Valmer où l’empereur Constantin vit dans le ciel une croix marquée du signe : « tu vaincras », Achille n’utilisait guère sa voiture Myrmidon que pour effectuer de courts trajets alimentaires, ou pour visiter Pampelonne, Ramatuelle, Saint Tropez. À la longue il lui sembla que le moteur montrait quelques signes de faiblesse dans les côtes, perdait de la puissance.

Le garagiste consulté incrimina une accumulation de calamine, de dépôt charbonneux entre les guides et les tiges des soupapes d’échappement. ― Pour l’éliminer, un seul moyen efficace, lui dit-il : décrassez vos cylindres. À cet effet, sortez de ce coin, cherchez les autoroutes ou au moins les nationales.  Fuyez les agglomérations, les feux rouges, passez la quatrième et faites au moins cent bornes tous les week-ends, à la vitesse limite admise par les radars, au besoin sous forme d’aller-retour fastidieux. Votre moulin vous manifestera sa reconnaissance …

Achille remonta dans son véhicule, et invita l’homme à s’asseoir à coté de lui sur le siège avant. ―Voulez-vous vérifier si toutes les portières et fenêtres sont bien fermées ? lui demanda-t-il.

―Je peux rendre l’habitat parfaitement étanche, assura le garagiste. Si nous restons à l’arrêt, après consommation du carburant disponible nous finirons par être asphyxiés : nous serons l’équivalent d’une automobile à réservoir vide.

Continuer la lecture

Publié dans AVATARS DE LA VÉRITÉ, MYTHES | Marqué avec , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Mémoire préhistorique

René Girard a développé un rapport entre le sacré et la violence, rappelé dans l’article: La violence et le sacré[1]. Selon René Girard, le sacré fait partie «des choses cachées depuis la fondation du monde» : kekrymmena apo katabolis kosmou, selon Matthieu. René Girard explique pourquoi homo sapiens qui s’est formé il y a quelques millions d’années a instauré des sacrifices d’êtres humains, qu’il a mangés  ;  puis les a remplacés par des sacrifices d’animaux, qu’il a domestiqués à cet effet avant d’en faire une partie de sa nourriture  ;  pour finir par se contenter souvent de sacrifices végétaux, comme ceux qui font l’objet des principaux rites de la Pâque juive, ainsi que du pain et du vin de l’eucharistie chrétienne.

Pour conforter son hypothèse sur l’origine du religieux archaïque, René Girard est remonté à l’origine de l’humanité il y a des millions d’années dans une préhistoire n’ayant laissé aucune trace écrite : à défaut, il aura fallu que des traces subsistent dans le cerveau de l’homme en voie d’hominisation  pour assurer la continuité de sa lente transformation par mimétisme.

Dans la conception animiste de la nature et du monde qui est peut-être la plus ancienne, le monde est peuplé d’un grand nombre d’ «esprits» : êtres spirituels, bienveillants ou malveillants à l’égard des hommes, dont ils personnifient les tendances affectives, les émotions.

Continuer la lecture

Publié dans AVATARS DE LA VÉRITÉ, RÉFLEXIONS | Marqué avec , , , , , , , | Laisser un commentaire

Parménide et la raison

Parménide a vécu il y a 2500 ans, à Élée, au sud de la Campanie, au nord de laquelle se trouve le Monte Circeo où la légende situe la demeure de la magicienne Circé, dont les sortilèges et les amours avec Ulysse sont contés au chant X de l’Odyssée. Parménide aurait eu son akmé (40 ans) à l’époque de la bataille de Salamine qui a établi la puissance d’Athènes. Parménide est considéré comme l’inventeur de la philosophie, mais le mot n’existant pas encore, il ne se considérait pas plus philosophe que Jésus ne se nommait chrétien, n’ayant pas rencontré Paul.

Il s’est exprimé par un long poème intitulé : De la Nature (Peri phuseos), dont des fragments plus ou moins longs formant 160 vers nous saaont parvenus. Il commence par se présenter comme un jeune homme dans un préambule lyrique, mais passe aussitôt la parole à une déesse anonyme, parole qui expose et impose sa « vision du monde », sa philosophie, sous couvert de cette déesse : un mode d’exposition singulier qui suscite beaucoup de commentaires. que veut démontrer Parménide ?

Il n’accepte pas le devenir circulaire perpétuel d’Héraclite. Il soupçonne que des illusions des sens produisent ce fleuve d‘apparences, dont il veut sortir en se fiant à la seule raison, décrivant ce que devrait être un « monde » purement rationnel. Une première vérité ainsi découverte est que le devenir d’Héraclite, est un fleuve d’apparences qui ne sont qu’illusion. Les sens sont trompeurs et donnent au surplus le point de vue subjectif d’un seul individu : leur multiplicité engendre la multiplicité des opinions. Si on définit ce « monde » par un grand nombre d’attributs, cela induira des contradictions, dont il essaye de dégager l’idée d’un monde : ces attributs dont la représentativité peut être discutée déforment l’objet qu’on veut représenter. Il espère réduire cette diversité, trouver par la raison le même dissimulé par les apparences derrière l’autre. Il retrouve un à un des attributs essentiels du « monde » par le raisonnement seul qui est son arkhé.

Continuer la lecture

Publié dans AVATARS DE LA VÉRITÉ, RÉFLEXIONS | Marqué avec , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Héraclite et la commande

L’oeuvre d’Héraclite nous est connue par une centaine de fragments sentencieux numérotés, et des citations, faites par des écrivains qui n’étaient pas sûrs de l’avoir bien compris: on l’appelait l’Obscur. Héraclite d’Éphèse, à la limite de l’empire perse peu avant la bataille de Marathon, écrivait en ionien, et racontait peut-être des histoires d’ioniens, sans aucune ponctuation : la suite des mots assemblés en syntagmes variables produisait au cours de la lecture un sens changeant qui convenait à l’expression de sa pensée.

Continuer la lecture

Publié dans AVATARS DE LA VÉRITÉ, RÉFLEXIONS | Marqué avec , , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Les philosophes de la nature

L’interrogation de la nature est un cas particulier de conception de système artificiel: la science en acte est un système humain, dont le but est d’étudier des phénomènes naturels, de découvrir des lois auxquelles ils obéissent, et d’en fournir la description la plus satisfaisante possible pour l’esprit humain.

En se plaçant à l’aube de la philosophie qui a précédé cette science, apparue chez des penseurs de concepts dont l’esprit n’était pas technique, qui connaissaient des concepts mathématiques, ont participé à leur création, mais ne les ont pas utilisés ne connaissant pas le raisonnement mathématique, et dont le tort principal a été de garder les mains dans leurs poches, de n’avoir pas compris que la technique était source de savoir sur les lois de la nature, on se propose ici d’examiner leurs illusions créatrices d’objets artificiels inadéquats, mais d’une incontestable hauteur de vue, redevenues actuelles au siècle dernier après vingt cinq siècles d’interruption.

Continuer la lecture

Publié dans AVATARS DE LA VÉRITÉ, RÉFLEXIONS | Marqué avec , , , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Création par les contraintes

   Daniel Goyone est un compositeur qui a pris conscience de lacunes dans l’enseignement de la musique et tenté de faire évoluer les mentalités : auteur de Cahiers du Rythme très appréciés par les instrumentistes, et de nombreux autres livres pédagogiques, il n’y parle pas de son travail de compositeur, mais ce travail en est une conséquence.

Il a mis l’accent dans le domaine artistique sur la notion de contrainte : une ardente obligation canalisée par une ardeur obligatoire. Le créateur se fixe une règle, dans le but d’en tirer des idées nouvelles, pour sortir des automatismes, des sentiers battus : règle imposée de l’extérieur (comme celle des trois unités, ardente obligation chez les classiques), ou choisie par le compositeur comme combinaison de son vocabulaire différente de celles auxquelles son auditoire est sensibilisé (comme les contraintes d’écriture suggérées par l’Oulipo, Ouvroir de Littérature Potentielle).

Continuer la lecture

Publié dans - CRÉATION MUSICALE, AVATARS DE LA VÉRITÉ | Marqué avec , , , , , , , , , , , , | Laisser un commentaire