On ne peut pas ne pas communiquer

On ne peut pas ne pas communiquer[1] 

Reprenons la définition de l’objet artificiel en gestation, matériel ou immatériel, comme une interface limitée par une frontière entre un environnement interne et un environnement externe communicants. Un objet et son environnement sont interdépendants. Leur interaction, qui n’est autre qu’une communication, s’effectue par échange d’information, en plus ou à la place d’éventuelles transformations d’énergie satisfaisant aux lois physico-chimiques de la conservation d’énergie.

Continuer la lecture

Publié dans FINS ET MOYENS, PHILOSOPHIE | Marqué avec , , , | Laisser un commentaire

Les choses ont-elles des contours ?

Les choses ont-elles des contours?

Les objets matériels, les choses, sont le plus souvent représentables sur une surface plane, une feuille de papier, par des images, qui ont un contour apparent, que je dessine avec maladresse, mais qui peuvent éviter des embrouilles si elles distinguent nettement la représentation d’un intérieur de celle d’un extérieur, une forme d’un fond, dans un espace à deux dimensions sur les trois de la feuille de papier dont deux caractéristiques importantes sont définies par des relations : la longueur d’une feuille de livre, dont la forme est celle d’un parallélépipède rectangle pliable, est égale au produit de sa largeur par un nombre d’or ; le rapport de sa longueur à l’épaisseur du papier, un peu plus de 5000, caractérise sa matière.

Continuer la lecture

Publié dans FINS ET MOYENS, PHILOSOPHIE | Marqué avec , , , | Laisser un commentaire

Ils sont fous ces romains!

 Ils sont fous ces romains !

Il peut arriver qu’un objet naturel semble imiter un objet artificiel par une dépendance apparente vis-à-vis de son environnement. Ainsi un élève ingénieur des mines cherche à déterrer dans une plate bande du jardin du Luxembourg voisin de son école une pierre dont il escompte qu’elle ne provient pas du monde civilisé, mais d’un morceau d’objet présumé naturel  ; puis à des époques significatives en histoire comme en août 1944, en mai 1968, il en trouve même devant la porte de l’École  voisine : il la soulève dans le creux de sa main pour la soupeser, puis la scruter, la gratter, la renifler, la goûter, la cogner contre une autre pour écouter le son etc. : les accidents de la substance, qu’il lui attribue ou non une existence, en la nommant pour l’identifier.

Mais la pierre, par elle-même, sans intervention extérieure, ne fait rien, ne contient ni n’indique aucune information, il ne lui arrive rien, ou presque, sans intervention humaine : le professeur de géologie Louis Neltner à l’École des Mines nous contait qu’un jour, avant la conquête du Maroc, il avait entrepris une balade géologique dans l’Atlas non loin de Marrakech, suivi d’un bédouin juché sur un âne bâté de deux couffins, dont il avait loué les services. Quand il eût terminé sa collecte précieuse de cailloux entassés dans les couffins, il demanda à son compagnon de le rejoindre à la porte de la ville vers laquelle il repartit en bicyclette ; mais ne connaissant pas l’arabe il ne put lui expliquer la nature de la cargaison. Dans le but humain de ne pas charger la bête d’un fardeau jugé inutile, le bédouin jeta sur le bord de la route tous les cailloux, et rendu à l’entrée de la ville, remplit à nouveau les couffins de pierres ramassées sur cet autre bord de route.

On peut lui prêter des pensées semblables à celles d’Obélix :― Ils sont maboul ces Roumis ! Quelle idée d’aller chercher des pierres au loin à la montagne, alors qu’il y en a partout…

Ainsi notre définition première de l’objet artificiel est à la fois trop restrictive si elle ignore la finalité de certains cailloux pour certains humains, et trop générale si cet objet pouvait être un être vivant, conçu et créé dans un but humain.

Il pourrait même être alors un humain qui conçoit et crée un humain, par exemple mais pas forcément en s’accouplant avec un humain d’un sexe différent : un humain qui lui-même a été créé ainsi, dès lors qu’un être vivant, voire un être humain, est désormais identifié comme un exemple de système dynamique auto-organisé parmi d’autres, ayant réussi à acquérir le langage, qui lui permet d’exprimer ses pensées, qu’il présente comme attributs de sa substance : objet naturel assurément selon notre définition : mais que dire des expériences chimiques faisant émerger du nouveau, des modèles informatiques de réseaux booléens dont l’étude a permis d’avancer cette identification? Ce genre de système dynamique auto-organisé n’est-il pas aussi en même temps un objet artificiel culturel, immatériel si on ignore le hardware?.

En attendant, la raison prolongée par des mathématiques élaborées, et le monde des sens prolongés par des instruments précis et coûteux, se conjuguent pour conférer aux objets matériels quels qu’ils soient un air de nécessité sous un certain angle : ils sont composés de molécules formées d’atomes, ensembles d’électrons et de quarks évoluant dans un champ de bosons, en avant-dernière analyse (il ne faut décourager personne).

Il en est ainsi de l’être vivant, qui existe en changeant, en se créant continuellement : il est ce qu’il fait[1]  ; il en est peut-être de même de l’objet naturel non-vivant, qui donne l’impression de ne pas changer, mais qui ne fait peut-être que changer beaucoup plus lentement que les végétaux ; mais, semble-t-il, il n’en est pas ainsi de l’objet artificiel, qui à l’inverse après avoir changé finit à la longue par ne pas pouvoir être autre qu’il n’est[2] et reste ce qu’il est, ou ne change que par apport extérieur[3] : du moins à notre échelle.

S’il est comme la plupart des êtres vivants d’un seul morceau, simplement connexe ou non suivant la description des trous qui le traversent, ce n’est qu’un changement de forme ou un déplacement : les éléments ne changent pas, tant qu’on ne descend pas jusqu’aux atomes et au delà.

Si l’objet est déformable, et subit une déformation permanente, il change sans retour. L’objet vieillit. Il peut perdre aussi de la matière, par usure , ou en gagner, par exemple si on le peint ou si on le garnit d’ornements : il a une histoire, de création de forme.

La matière montre une tendance à constituer des choses isolables ayant une forme, une limite qui confère à l’objet isolé une individualité et dessine :« le plan de nos actions éventuelles, qui est renvoyé à nos yeux comme par un miroir… supprimez cette action, et les grandes routes qu’elle se fraye d’avance, par la perception, dans l’enchevêtrement du réel, l’individualité du corps se résorbe dans l’universelle interaction qui est sans doute la réalité même[4]».

L’individualité comporte une infinité de degrés, et il est impossible d’en donner une définition précise, car l’individualisation est un processus, l’évolution d’un état en voie d’une réalisation qui n’est jamais réalisée parfaitement : si elle l’était, « aucune partie détachée de l’organisme ne pourrait vivre séparément »  ; dans ce cas, « la reproduction serait impossible, puisque c’est la constitution d’un organisme nouveau » par un fragment de deux individus existants.

Or l’individu éprouve « le besoin de se perpétuer dans le temps, il le condamne à ne jamais être complet dans l’espace[5]». Comment un être vivant se distingue-t-il d’un objet ? L’être vivant « a été clos et isolé par la nature elle-même. Il se compose de parties hétérogènes qui se complètent les unes les autres : c’est un individu[6] ».

Tenons-nous donc jusqu’à nouvel ordre à une définition opérationnelle, couvrant des objets artificiels en nombre limité , qui seront pour la plupart des objets matériels, pouvant présenter quelques propriétés de systèmes autorégulés, mais aussi quelques systèmes qui comprennent des êtres humains fonctionnant d’une manière spécifique, et même un système où ce fonctionnement consiste à survivre dans un environnement[7].

Suite = > Les choses ont-elles des contours?

[1] BERGSON H. : L’Évolution créatrice, PUF, 1969, p.7

[2] SIMONDON G. : Du mode d’existence des objets techniques, 1958 et 2012, . p. 23

[3] BERGSON H. : op.cit. p.8

[4] BERGSON H. : op.cit. p.11

[5] BERGSON H. : op.cit. p.13

[6] BERGSON H. : op.cit. p.12

[7] SIMON H. : Les sciences de l’artificiel Gallimard, p.35

Publié dans FINS ET MOYENS, PHILOSOPHIE | Marqué avec , , | Laisser un commentaire

Incerto tempore incertisque locis

Temps et Lieux incertains

 

J’ai vu le jour par hasard sous le signe du Capricorne, en janvier 1921, dans le port du Maroc à nom portugais: Mazagan. Ma famille n’a séjourné que quelques mois dans cette cité, et n’y est jamais retournée. J’ai donc été déraciné dès l’origine.

«    En vain quelques centaines de milliers d’hommes, entassés dans un petit espace, s’efforçaient de mutiler la terre sur laquelle ils vivaient ; en vain ils en écrasaient le sol sous des pierres, afin que rien ne pût y germer ; en vain ils  arrachaient  jusqu’au moindre brin d’herbe ; en vain ils enfumaient l’air de pétrole et de houille ; en vain ils taillaient les arbres ; en vain ils chassaient les bêtes et les oiseaux: le printemps, même dans la ville, était toujours encore le printemps[1]. Le soleil rayonnait ; l’herbe, ravivée, se reprenait à pousser, non seulement sur les pelouses des boulevards, mais entre les pavés des rues ; les bouleaux, les peupliers, les merisiers déployaient leurs feuilles humides et odorantes ; les tilleuls gonflaient leurs bourgeons déjà prêts à percer ; les choucas, les moineaux, les pigeons, gaiement, travaillaient à leurs nids ; les abeilles et les mouches bourdonnaient sur les murs, ravies d’avoir retrouvé la bonne chaleur du soleil. Tout était joyeux, les plantes, les oiseaux, les insectes, les enfants. Seuls les hommes estimaient que ce qui était important et sacré, ce n’était point cette matinée de printemps, ce n’était point cette beauté divine du monde, créée pour la joie de tous les êtres vivants, et les disposant tous à la paix, à l’union, et à la tendresse ; mais que ce qui était important et sacré, c’était ce qu’ils avaient eux-mêmes imaginé pour se tromper et se tourmenter les uns les autres. »

On ne saurait mieux dire, aujourd’hui, que Tolstoï avant hier….

 

Temps et lieu incertain: sous le même signe en janvier 1945, j’ai reçu, à Casablanca où je résidais alors, un ordre de mission  du nouveau Ministre de l’Industrie, m’enjoignant de me rendre à Paris,  où on avait besoin d’ingénieurs des mines: parce qu’il y avait fait très froid, et que les «Charbonnages de France», nouvellement créés, embauchaient des mineurs, pour que le pays puisse se chauffer au charbon. Il s’est adressé entre autres à l’École des Mines de Paris:  elle a découvert dans ses archives qu’un élève ingénieur du Maroc était bloqué là-bas, depuis le débarquement américain du 8 novembre 1942 : d’où cet ordre de mission m’enjoignant «de venir à Paris terminer mes études» fâcheusement interrompues.  J’y suis parvenu le 2 mai 1945, peu de temps avant la fin de la guerre: le soleil rayonnait. Mais encore la veille, de mon bateau accostant à Marseille, j’apercevais Notre Dame de la Garde sur une colline couverte de neige….

Ordre de mission du Ministère de la Production Industrielle

Ordre de mission du Ministère de la Production Industrielle

J’ai terminé mes études en Mars 1946, mais il ne faisait plus froid ! Comme pour les deux escargots de Jacques Prévert qui étaient allés à l’enterrement d’une feuille morte, en traversant l’hiver malgré eux, «le printemps y était encore le printemps»! je ne suis plus jamais descendu dans une mine.

 Je n’ai plus quitté la région parisienne depuis : je m’y suis enraciné, suivant la formule de Simone Weil[2] , pour m’y occuper de culture européenne, scientifique et littéraire, jusqu’à ce jour, soixante quinze ans après,  fier à ce titre au moins d’y avoir rejoint mon vrai domicile:  en Occident[3].

Continuer la lecture

Publié dans -LA VIOLENCE ET LE SACRÉ, AVATARS DE LA VÉRITÉ | Marqué avec , , , , , , , | 2 commentaires

Qu’est-ce qu’un objet, une chose ?

Qu’est-ce qu’un objet, une chose ?

Quelqu’un, après avoir affirmé qu’il était un homme, a dit : ― Rien de ce qui est humain ne m’est étranger . Mais qu’est-ce qui est humain dans un objet de l’homme, un objet artificiel? Pourquoi et comment l’homme crée-t-il des objets, beaucoup plus d’objets que l’animal ? Et d’abord qu’est-ce qu’un objet ?

Etymologiquement, depuis une origine latine, un Ob-jet est une chose jetée devant, définie par ses relations avec tout ce qui l’entoure, qui participe à un environnement extérieur ; une chose qui a une fonction ou plutôt un fonctionnement, avec laquelle l’homme entretient un rapport d’extériorité  ; fonctionnement d’un processus qui est l’effet nécessaire d’une cause efficiente : l’ensemble des lois de la nature. C’est une réponse à la question « comment ?».

   Elle conduit à définir comment l’objet artificiel doit être :

-en son intérieur pour fonctionner, en prenant en compte ses propriétés et limites et celles des êtres humains extérieurs auquel il est destiné ;

-et vers son extérieur pour atteindre le but recherché et attendu par des usagers éventuels[1], tel que l’imagine le créateur.

Continuer la lecture

Publié dans FINS ET MOYENS, PHILOSOPHIE | Marqué avec , , , , , , , , , | 2 commentaires

Individuation par feedback dans un milieu associé

Individuation par feedback dans un milieu associé

   L’objet artificiel « interface entre un intérieur et un extérieur » prête à discussion au plan physique, s’il s’agit d’un objet matériel technique : il a besoin pour fonctionner d’éléments qui pourraient être considérés comme se situant à l’extérieur de lui-même, et pas seulement à l’intérieur.

Considérant un objet technique individuel, Simondon a appelé milieu associé[1] un milieu que l’objet a créé autour de lui et qui le conditionne comme il est conditionné par lui pour l’individuer, en faire un individu, qui conditionne son présent par son avenir : ce qui a lieu si sa liaison au monde naturel met en jeu une causalité circulaire, réaction corrective a posteriori d’un effet sur sa propre cause qu’on appelle feedback, qui permet son fonctionnement autonome. Ce milieu est une partie de l’environnement de l’objet, celle qui en fait un individu en contenant tout ce qui interagit avec lui.

Continuer la lecture

Publié dans FINS ET MOYENS, PHILOSOPHIE | Marqué avec , , , , , , , , | Laisser un commentaire

Trop vide: l’Effet Coanda

Trop vide: l’Effet Coanda

À propos de la vérité scientifique : adéquation entre les résultats d’un modèle et des constatations expérimentales, Henri Atlan avance l’idée  que les progrès  de l’informatique numérique nous mettent en présence d’un trop plein de bons modèles concurrents d’un phénomène complexe comme l’évolution climatique, ou les modèles économiques : la conséquence en serait une sous-détermination des théories par les faits observés, [1] susceptible de ce fait d’interprétations différentes : au lieu de la vérité, une vraisemblance opposée à d’autres vraisemblances…

A contrario, j’ai eu l’occasion de décrire un phénomène d’une importance certes infiniment moindre, mais familier, qui a donné lieu à un trop plein de commentaires approximatifs : la répétition de deux ou trois manipulations d’objets familiers produisant un effet étonnant au premier abord, une expérience de physique amusante : l’objet  se tient en l’air sans support visible, le support réel étant une action  due au mouvement de l’air invisible.  Cet effet a fait l’objet  de quelques calculs théoriques, dont le plus complet cité ci-après datant de 1954 n’a fait l’objet d’aucun calcul numérique, faute de moyens à  l’époque,  mais aussi d’intérêt, bien qu’il ait été confronté dès 1956 à des expériences effectuées prouvant que le phénomène ainsi théorisé se produisait dans certaines conditions mais pas dans d’autres  :  au trop plein signalé plus haut on peut opposer ici un trop vide : une insuffisance flagrante de résultats à comparer, aussi bien expérimentaux que théoriques, faisant face à un trop plein de discours explicatifs sans preuve, qui ont présenté de ce fait une certaine ressemblance avec les discours présocratiques sur des objets de science sans vérification expérimentale. La situation qui en a découlé mérite les commentaires qui suivent.

Continuer la lecture

Publié dans EFFET COANDA, SCIENCE | Marqué avec , , , , , , , , | Un commentaire

Respirateur artificiel

Brevet du respirateur artificiel, par les inventeurs

Brevet français n° 87533, addition au brevet n° 1415619, du 9 mars 1965

Brevet français n° 87533, addition au brevet n° 1415619, du 9 mars 1965

 

 

Publié dans BREVETS, OBJETS TECHNIQUES | Marqué avec , , | Laisser un commentaire

The curved wall effect

Il est établi par le calcul et par des mesures expérimentales que l’effet Coanda: déviation d’un jet  qui suit une paroi courbe,   s’explique par une cause purement inertielle: le gradient de pression qui l’attire vers la paroi: il n’est pas produit par la viscosité mais au contraire limité par elle, par la remontée de pression longitudinale le long de la paroi dans la couche limite qui finit par décrocher le jet de la paroi.

J’ai pu évaluer  ce détachement de la couche limite par le calcul grossier que j’ai  présenté dans l’article: “Calcul de la déviation d’un jet par une paroi courbe”, situé dans le thème:  Science, Fluidique, présenté  à la Société Hydrotechnique de France en 1966.

Le  jet de largeur h, nombre de Reynolds Re, attaché à une paroi convexe de rayon de courbure r, le long d’un arc rγ, est décollé par l’effet du gradient de pression sur la couche limite.

Les formules obtenues montrent que l’angle d’attachement γ est pratiquement constant si Re r/h est inférieur à une valeur critique, et augmente au delà comme:(r²h²Re) exp1/6. Elles confirment les résultats expérimentaux obtenus par l’auteur avec Re = 10exp 6.

Il serait hautement souhaitable qu’on n’en reste pas à ce calcul effectué il y a un demi-siècle avec  l’aide de formules d’une couche limite laminaire alors que l’écoulement et sa couche limite sont turbulents.

Des mesures supplémentaires, à d’autres nombres de Reynolds seraient aussi utiles. Ce serait un simple travail d’étudiant, accédant à une soufflerie. Je l’ai suggéré aux autorités qui à l’époque avaient financé ces études, sans aucun succès: cinquante et plus ? trop vieux, obsolète.

Résultat: au bout d’un siècle de recherches intenses dans un domaine qui commande le développement de l’aviation, et de la navigation à voile, la vérité à propos d’un phénomène élémentaire, signalé depuis plus de deux siècles par Thomas Young, avec une explication élémentaire n’est toujours pas établie, avec la rigueur nécessaire pour rejeter définitivement  des explications magiques avancées  entre temps avec beaucoup de légèreté, parfois par des spécialistes, et pour figurer dans le Schlichting, bible de la couche limite.

Continuer la lecture

Publié dans FLUIDIQUE, SCIENCE | Marqué avec , , , , , | Laisser un commentaire

Mechanical characteristics of a pure fluid respirator with curved walls

Le respirateur artificiel inventé par moi-même et réalisé par Cyrille Pavlin  a été présenté   en français dans  l’article: Sérendipité; thème: Problèmes techniques, Rêves de vol.

Il a fait l’objet d’une communication  à la Séance du 9 mai 1965 de la Société Française de Pathologie Respiratoire par les inventeurs et par les médecins de l’Hôpital Foch de Suresnes J. Gilbert et R. Israel-Asselain, décrivant les expériences effectuées dans cet hôpital. communication  que nous n’avons pu reproduire ici en raison de son format.

Il n’a pas pu être autorisé à la mise sur le marché (AMM) à la suite d’un concours de circonstances malheureuses complètement stupide (rapporté dans l’article cité).

Il a fait aussi  l’objet d’une communication à la première conférence sur la Fluidique au Royaume Uni, des 8 et 9 septembre 1965 qui s’est tenue à Cranfield, organisée par la British Hydromechanics Research Association, sous le titre:

Mechanical Characteristics of a  Pure  Fluid Respirator With Curved walls ,

 par Cyrille Pavlin et moi-même, que je publie ci-après:

Continuer la lecture

Publié dans AMPLIS À FLUIDE, OBJETS TECHNIQUES | Marqué avec , , , , | Laisser un commentaire